Noticias Los dioses del anime
Cinema Jove honore à nouveau « Les dieux de l’Animé »
  •  Le festival propose une seconde édition à l’animation japonaise avec un cycle composé de 19 titres.
  •  Parmi la sélection, on relève un film érotique des années soixante, inédit dans nos cinémas,  Les mille et une nuits  réalisé par Eiichi Yanamoto et imaginé par Osamu Tezuka.

Cinema Jove présentera dans sa 36ème édition, programmée du 18 au 26 juin, une seconde édition du cycle dédié en 2019 à l’animation japonaise. Le Festival International de Cinéma de Valencia, organisé par l’Institut Valencien de la Culture a sélectionné 19 titres offrant un regard multiple sur l’animé autant dans les genres que dans les narrations.

Après une première édition dans la Sala 7 de l’Edificio Rialto à la hauteur de toutes les attentes, cette fois, le cycle prendra place à la Filmothèque qui dispose d’une meilleure jauge d’accueil pour les passionnés de l’animé mais aussi pour les curieux moins connaisseurs.

La base de cette section parallèle du festival est la variété. Elle compte sur des auteurs plus connus comme Makoto Shinkai dont Les enfants du temps fut choisi par le Japon pour représenter le pays aux Oscars. Isao Takahata, dont sera présenté le film Goshu, le violoncelliste (1982), un film précoce, antérieur à la fondation du Studio Ghibli conjointement avec Hayao Miyasaki, duquel seront programmés deux films cultes, le médiéval et mythologique La Princesse Mononoké (1997) et la biographie historique du créateur de l’avion de combat Mitsubishi A6M Zero, Le Vent se lève (2013) dont le nom reste peu connu du fait que l’œuvre ne soit pas arrivée au grand public dans les salles commerciales ou puisqu’il est porte l’étiquette de classique.

Dans le même genre, on retrouve le court métrage restauré The Spider and the Tulip (Kenzo Masaoka 1943), réalisé en pleine Seconde Guerre Mondiale, et l’œuvre érotique Les mille et une nuits (Eichii Yanamoto, 1969), une pièce artistique des années soixante qui forme aux côtés de Cléopatre (1970), et Belladonna of Sadness (1973), proposée dans l’édition antñerieur de Cinema Jove, la trilogie « Animerama », imaginée par l’iconique Osamu Tezuka.

“Nous prétendons réaliser une grande photographie de l’animation depuis ses débuts jusqu’aux productions les plus récentes, il s’agit de démontrer au travers de plusieurs décennies que l’animé ne se limite pas à un style d’animation homogène, mais qu’il aborde d’autres types de dessins, de rythmes, et de personnalités très différenciées » remarque le directeur de Cinema Jove, Carlos Madrid.
Dans cette évantail de possibilités esthétiques et narratives, on relève aussi le long métrage Memories (1995), composé de trois récits de science fiction réalisés par plusieurs réalisateurs Katsuhiro Ōtomo, Kōji Morimoto et Tensai Okamura, ainsi que Night on the galactic railroad (Gisaburo Sugii, 1985), une proposition au contenu métaphysique, « avec un style de dessin et une narration, que nous n’associons pas en général à l’animé. » Relève Madrid.

L’adolescence será également très presente dans le cycle avec des titres comme Hana et Alice mènent l’enquête (2015), prémice d’un film d’action réel réalisé avec un style rotoscopique et un air d’aquarelle ; Je peux entendre l’Océan (Tomomi Mochizuki, 1993), un triangle amoureux façonné par la nouvelle équipe du Studioi Ghibli ; Classmates (Shoko Nakamura, 2016), rattaché au genre Yaoi, qui aborde la romance homosexuelle, La Traversée du temps, dans lequel l’univers adolescent croise la science fiction, et Liz et l’oiseau bleu (Naoko Yamada, 2016), un récit qui se construit dans un groupe d’instruments à vent du lycée pour fille, un spin-off de la série télévisée Hibike! Euphonium.

Une autre thématique qui se détache est celle de l’adulte accompagnant les enfants dans l’adolescence, c’est le cas de Le Garçon et la Bête (Mamoru Hosoda, 2015), une aventure dans un univers d’animaux anthropomorphique qui fut le premier film d’animation choisi pour la Concha de oro de Saint-Sébastien ; Maquia, when the promised flowers blooms, (Mari Okada, 2015), dont la trame dénonçant la guerre dont le personnage principal est une jeune fille qui ne vieillit pas et l’enfant qu’elle adopte, et Sword of a stranger (Masahiro Andō, 2007) qui relate l’histoire d’un enfant fuyant d’une tribu de guerrier et qui rencontre un Ronin, un samuraï sans maître qui accepte de le protéger.

La selección engloba, además, otros relatos de contenido social como la asunción del duelo en ‘El amor está en el agua’ (Masaaki Yuasa, 2019), mejor película de animación en Sitges, y ‘En este rincón del mundo’ (Sunao Katabuchi, 2016), sobre la vida en Hiroshima durante la II Guerra Mundial.

La sélection englobe aussi d’autres récits de contenu social comme l’acceptation du deuil dans « Ride your wave » (Masaaki Yuasa, 2019), meilleure film d’animation à Sitges, et Dans un recoin de ce monde (Sunao Katabuchi, 2016), sur la vie d’Hiroshima pendant la Seconde Guerre Mondiale.