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Espoir du Cinéma : Greta Fernández

Le prix Futuro de Cine récompense les nouveaux talents du cinéma espagnol telle Greta Fernández, qui reçoit cette année le prix aux côtés de l’acteur Pablo Molinero.

Greta et Pablo ont en commun d’être judicieux concernant leur carrière, avec un choix judicieux de projets auxquels ils ont participé” a souligné le directeur de Cinema Jove, Carlos Madrid.

L’actrice Greta Fernández (Barcelone, 1995) fait honneur à son héritage. La fille de l’acteur “goyarisé” Eduard Fernández est une artiste pluridisciplinaire que combine l’interprétation et la photographie.

Sa première expérience au cinéma à ses 13 ans s’est faite sous la direction de Cesc Gay dans Ficció. Ses projets plus récents sont La próxima piel de Isaki Lacuesta pour lequel elle a reçu le Prix Gaudi Meilleure actrice pour un second rôle en 2017; No sé decir adiós de Lino Escalera; Amar de Esteban Crespo; et La enfermedad del domingo de Rámon Salazar.

Comme les jeunes de sa génération, Greta se meut dans les réseaux sociaux avec aisance et a réussi à en faire un atout de poids dans sa notoriété, surtout à travers Instagram. Dans le milieu musical, elle a tourné dans le clip de la star du trap espagnol C. Tangana, Persiguiéndonos.

Au theâtre elle a débuté cette année dans Amanda T, une pièce dirigée par Àlex Mañas qui conte l’histoire d’Amanda Todd, la jeune canadienne de 15 ans qui s’est suicidé à cause de cyber-harcèlement. Enfin, elle vient de terminer de tourner pour la télévision la tragicomédie Matar al padre, dirigée par Mar Coll pour la chaîne Movistar+, sur la Barcelone post-olympique de l’avant-crise.

Dans ses prochains projets se retrouvent également le premier métrage de Álex Montoya, La Gent, basée sur l’œuvre homonyme de la compagnie valenciana Pérez&Disla ; un téléfilm de Isabel Coixet Elisa y Marcela qui revient sur l’histoire vraie de de deux institutrices galiciennes en couple en 1901, créant de ce fait un scandale dans la société catholique espagnole du début du siècle dernier ; et un tournage en compagnie de son père sur la première réalisation de Belén Funes intitulée La hija de un ladrón.